Le groupe Nous Sommes Massy veut ici faire écho à l’actualité internationale : en effet, nous voulons saluer la lutte des femmes iraniennes et de leurs familles (conjoints, frères, pères) pour réclamer la liberté à disposer de leur corps, dont leur pays a fait un enjeu politique et la marque du régime politique en place.
Un nouveau concept, la sobriété
Ça y est ! On pourrait croire que les pouvoirs publics ont enfin pris la mesure de la crise climatique. La sobriété est à la mode. Nul besoin d’être un·e expert·e pour comprendre qu’en réalité, c’est la guerre en Ukraine et ses conséquences sur l’approvisionnement en énergie qui est à l’origine de cette détermination à agir. Nous sommes certain·es que sans la survenue de ce drame, les choses n’auraient pas avancé. Ceci dit, nous attendons de voir ce qui sera adopté car le port du col roulé préconisé par notre Ministre de l’Economie et des Finances risque de ne pas suffire !
À Massy, nous souhaitons qu’un plan d’ampleur soit mis en place en associant à la fois les services municipaux, les habitant·es et les entreprises à travers des campagnes d’information et d’incitation visant à modifier nos comportements mais aussi une nécessaire adaptation des choix municipaux pour répondre à cette exigence.
Archives du Centre Pompidou : vers un gouffre financier pour la ville – la suite
Nous évoquions dans la tribune du mois dernier les dérives financières qui s’annoncent dans le cadre de ce projet. Après une augmentation de la participation de la Ville votée en juin dernier, l’été est passé et nous voilà appelés à voter à nouveau au conseil municipal du 29 septembre, « un ajustement » de 2 500 000 d’euros. Le motif est chaque fois le même : une augmentation des prix des travaux en raison de l’inflation.
A ce rythme-là, on peut se poser la question de savoir jusqu’où cela nous mènera.
Il est évident que, dans ces conditions, tous les autres projets devraient être impactés. Sur ce projet en particulier, nous affirmons, depuis le début, le fait que la part de la Ville de Massy dans le financement est sur-dimensionnée.
Aujourd’hui, ce sont les contribuables Massicois·es qui subissent les augmentations de ce projet d’intérêt national !
L’enveloppe budgétaire allouée par la ville à ce projet était de 13,5 millions fin 2019 dont 9 millions pour la reconstruction des équipements sportifs. Elle est maintenant à 21 millions dont 16,5 millions pour les équipements sportifs.
Nous sommes très inquiets pour la suite de ce projet et surtout les conséquences financières qu’il implique … Comment vont réagir les autres partenaires (Pompidou, Etat, Région, Département et Agglomération) ? Un projet initialement à 72 millions qui coûte bien trop cher à la ville !
Lorsque tout cela sera terminé, en 2025, nous pourrons nous poser la question de savoir combien de places de crèches, d’écoles, de stades, de salles pour les associations, de gymnases, de postes d’agents municipaux pour encadrer nos enfants et nos jeunes, auraient pu être financés par tout cet argent investi sur ce projet.
Est-il utile de rappeler qu’il s’agit d’un équipement qui n’appartiendra pas à la Ville de Massy mais à l’État !
Pour autant le maire de Massy a décidé de faire peser 21 millions d’euros sur le dos des Massicois·es alors que la participation de l’Etat n’est que de 7 millions d’euros dans le plan de financement.
Le PEDT, vous connaissez ?
Il s’agit du Projet Educatif de Territoire qui formalise les actions mises en place pour construire un parcours éducatif pour les jeunes massicois et massicoises scolarisé·es. Il concerne le temps en amont, pendant et après l’école et définit des axes éducatifs qui seront déployés notamment dans les centres de loisirs durant les trois prochaines années.
Si nous sommes bien évidemment en accord avec les axes de travail choisis (Bien-être de l’enfant, Réussite scolaire et Valeurs de la République), nous regrettons que les modalités de construction de ce projet n’aient pas été plus efficaces et élargies à toutes et tous pour une co-construction impliquant un grand nombre de personnes.
Nous déplorons aussi le fait que certaines thématiques n’aient pas été abordées.
Ainsi, l’éducation à la santé, à l’hygiène ou à l’alimentation sont absentes de ce projet. Il en est de même avec l’éducation à l’environnement qui n’est pas citée dans le document. Enfin, la demande des parents de voir la mise en place d’études dirigées au lieu des actuelles études surveillées n’a pas été retenue alors que cela permettrait d’assurer une aide individualisée aux enfants pour leurs devoirs.
L’inflation, que nous subissons !
Depuis plusieurs mois, nous faisons face à une poussée inflationniste qui va sans doute durer plusieurs années si l’on se réfère aux communications de nombreux économistes. L’inflation touche tout le monde bien sûr mais pour les plus en difficulté d’entre nous, les conséquences peuvent être dramatiques. Les augmentations de prix touchent les secteurs fondamentaux (alimentation, transports, chauffage, etc..).
Nous attendons que la Ville s’engage à travers le CCAS à une campagne de communication permettant au plus grand nombre d’avoir accès à des aides financières pour affronter cette vague d’augmentation des prix.
Nous ne pouvons nous résigner à accepter que 50 000 euros du budget annuel du CCAS ne soit pas utilisé quand on connaît les difficultés rencontrées par de trop nombreuses familles.
La Place du Grand Ouest en lice pour un concours … paysager !
Quelle n’a pas été notre surprise lorsque nous avons appris par la presse que la Place du Grand Ouest était en lice pour un concours “mettant en lumière la vision contemporaine de la nature en ville et des espaces verts”.
Malheureusement, les quelques arbres présents sur cette place nous font vite regretter les innovations d’autres villes avec, par exemple, la végétalisation des sols même à des endroits stratégiques où la circulation est importante ou encore la création de forêts urbaines.
Un acte manqué à Massy… !
Cette tribune a été rédigé le 30 septembre 2022.
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Vos élu·es
Hella Kribi-Romdhane ― Roger Del Negro ― Alexandre Gilles ― Cécile Cohen ― Cristina Porlon ― Sylvère Cala ― Sylvie Darracq
Contact : elus@noussommesmassy.fr
🤔 Vous noterez que, sur décision du maire, nos photos ont disparu de la tribune « libre ». N’hésitez pas à l’interroger sur cette décision incompréhensible et irrespectueuse de la liberté d’expression des élus minoritaires.
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