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8 mars 2022, Journée internationale des droits des femmes – L’égalité des sexes aujourd’hui pour un avenir durable

Nous Sommes Massy veut se joindre à l’ensemble des femmes et des hommes du monde entier, des associations et organisations qui veulent mettre en avant les droits des femmes, l’égalité et la justice tout au long de l’année.
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Le 8 mars est officiellement la journée internationale des droits des femmes depuis 1977 et s’appuie sur des luttes qui ont marqué l’ensemble du XXème siècle.

Mais n’oublions pas : si la réussite de certaines femmes et leur présence sur les scènes artistique (Clara Luciani pour les Victoires de la Musique cette année), politique (Ursula Von Der Leyen, Greta Thunberg) et économique (Marta Ortega Pérez, présidente d’Inditex) vont dans le bon sens, celui d’une plus grande participation des femmes à la vie de la société est nécessaire et le chemin de l’égalité est encore long !

Cette année particulièrement, pensons aux femmes Ukrainiennes, engagées et mobilisées sur tous les fronts. 💛💙

Et, localement, à Massy ?

Nous Sommes Massy se mobilise dans le cadre des actions municipales, nos interventions en Conseil Municipal, pour défendre et permettre à l’égalité de progresser concrètement en s’inscrivant dans une lutte contre toutes les discriminations.

Nos engagements lors des précédentes élections municipales en 2020, puis de nouvelles propositions l’année dernière, sont d’autant plus d’actualités et importantes alors que la situation ne s’améliore que très peu. Osons donc mettre en œuvre dés maintenant ces 19 propositions concrètes à Massy.

Saluons tout de même les actions menées depuis quelques mois par la majorité municipale à travers le plan d’égalité Femmes-Hommes, ou encore ce mois de Mars dédié avec un agenda de manifestations à travers la ville.

Car globalement nous sommes encore loin de l’égalité des sexes

Au vu des dernières données, faits relayés, et études, il y a encore du chemin à faire pour permettre aux femmes d’être en sécurité, d’arriver à une réelle égalité professionnelle, de ne pas être victime de sexisme …

Les femmes ne sont toujours pas en sécurité

Dans le monde, en 2017, 50 000 femmes ont été tuées dans le monde par leur partenaire ou par un membre de leur famille (frère, père, mère..) parce qu’elles étaient des femmes et du fait de leur statut de femme (chiffre ONU Femmes France).
En France, en 2021, ce sont 113 femmes qui sont mortes, tuées par leur conjoint ou leur ex-conjoint. Les femmes ne sont pas suffisamment écoutées par les services de police pour que ces violences cessent et les structures permettant leur mise à l’abri doivent être renforcées.

Mais si on élargit notre champ de vision, ce sont aussi les actes sexistes en général qui restent trop nombreux et peu sanctionnés : en 2018, entre 2 et 16 % seulement des personnes ayant été victimes d’actes sexistes ont porté plainte (Enquête cadre de vie et sécurité). Or ce sont principalement des femmes.

Nous continuerons d’exiger des moyens pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, sachant que pour les seules violences conjugales, le Conseil économique, social et environnemental estime à 1 milliard d’euros l’investissement nécessaire.

Vers une égalité dans la vie professionnelle

En 2021, à compétence égale et à poste égal, une femme gagne encore 16,3% de moins qu’un homme ! Il est nécessaire que de nombreux métiers féminisés soient revalorisés car fondamentaux pour la bonne marche de notre société, la crise du COVID l’a démontré : infirmières, aides soignantes, auxiliaires de vie, auxiliaires de puériculture doivent trouver la place fondamentale qui est la leur ! Cela nécessite un investissement financier important mais combien nécessaire !

Confrontées à la précarité et pauvreté

Les femmes sont aussi plus que les hommes touchées par la pauvreté : elles constituent 82% des foyers monoparentaux dont plus d’un tiers sont pauvres au sens de l’INSEE (soit touchant un revenu inférieur de 60% au revenu médian). Des mesures fortes doivent aider ces femmes à assumer cette situation (comme une meilleure prise en charge de la garde d’enfant par exemple).

Faire évoluer les mentalités

Le système éducatif et associatif doit être mis à contribution : il faut continuer à lutter contre les stéréotypes de genres et les violences, mais aussi stimuler l’ambition des filles. Or les sociétés savantes de mathématiques ont alerté cette année sur les effets particulièrement néfastes de la Réforme Blanquer du lycée. Environ la moitié des filles abandonnent les mathématiques en fin de seconde alors qu’auparavant 83 % d’entre elles continuaient cette matière. Or ce sont les études scientifiques qui mènent aux carrières et emplois les plus valorisés ! Il faut prendre rapidement des mesures !

Enfin, les femmes assument largement la charge du foyer : enfant, travail domestique … Depuis 2011, la répartition des tâches n’a que peu changé (66% du temps consacré est le fait des femmes – INSEE). Il n’est même pas ici question de la charge mentale dont on perçoit depuis quelques années le poids dans la vie des femmes. C’est par l’éducation, mais aussi par des mesures visant à mieux impliquer les hommes/ les pères dans le foyer (congé paternité obligatoire long) qu’on pourra changer les choses.

Ces défis sont dans l’ensemble de notre société, chacun peut agir simplement par des actions. C’est donc un combat quotidien et non pas seulement l’engagement d’une seule journée !